On vient tout juste d’annoncer les participants à la 8e édition du Cabaret Festif! de la relève qui se déroulera à Baie Saint-Paul les 27 janvier, 17 février, 10 mars (Cabaret de la Maison Otis) et 31 mars (Salle multi de l’Hôtel Germain) prochains. Et on va se le dire tout de suite, cette huitième édition est des plus relevées! Rappelons que les participants courent la chance de remporter des prix et des bourses dont la valeur totale est de 15 000 $. En plus des grands prix du jury et du public, divers acteurs (diffuseurs, festivals, médias – dont ecoutedonc.ca) offriront aux finalistes des prestations rémunérées un peu partout dans la province. Les douze participants ont été sélectionnés parmi plus de 120 candidatures par un jury composé d’une douzaine de professionnels de tous les racoins de l’industrie. On nous a dit que les choix n’étaient pas toujours faciles étant donné la grande qualité des projets soumis. Regardons un peu ces artistes et ces groupes qui donneront leur 110 % pour se mériter une place en finale :
27 janvier
- [caption id="attachment_50791" align="alignright" width="300"] De la Reine – Photo : Alice Chiche[/caption] De la Reine : Menée par la douce voix d’Odile Marmet-Rochefort, la formation De la Reine propose une pop intelligente et sensuelle, un brin groovy, mais toujours divertissante. Si vous ne connaissez pas le groupe, vous pouvez consulter les nombreux articles que nous avons écrit sur le sujet ou tout simplement écouter leur (excellent) album.
- Les Monsieurs : La formation joliettaine a lancé l’automne dernier un album réalisé par un certain Placard. Le groupe propose un rock très funky et fuzzé, des paroles engagées et un petit je-ne-sais-quoi qui nous rappelle le bon vieux temps des Colocs… sur l’acide.
- The Johans : Deux filles de Québec qui font du folk avec une guitare et un banjo. Plus près du folk du Sud américain que du folk introspectif qui a dominé la scène musicale ces dernières années, voilà un projet rempli de promesses.
- Laura Babin : La jeune auteure-compositrice-interprète montréalaise avait déjà attiré notre attention avec son EP Water Buffalo (y’a que le titre qui est en anglais). Babin nous fait voyager dans son univers avec ses mélodies originales et ses arrangements aériens.
17 février
- [caption id="attachment_50790" align="alignright" width="300"] Joey Robin Haché – Photo : Annie-France Noël[/caption] Artifice Palace : Le quatuor montréalais se promène entre ballades atmosphériques et guitares distordues à fond. Un des projets les plus « champ gauche » avec ses sonorités uniques. On est ben curieux de voir ça live. En attendant, on peut écouter l’album Rusty Flowers pour avoir une meilleure idée de ce qui nous attend.
- Jessy Benjamin : Le jeune auteur-compositeur-interprète nous présentera ses chansons indie-folk sympathiques et très organiques. On devrait avoir quelques chaudières d’authenticité dans la face.
- Natation : Ah ben voilà le groupe qui se chargera de faire danser le public en cette soirée de février! Natation, c’est du rock dansant bilingue, qui sonne parfois comme du Franz Ferdinand à qui on aurait ajouté quelques sonorités eighties. C’est simplifié à l’extrême, mais ça ne change rien : vos fesses vont se décoller de vos chaises! Faudrait peut-être plonger dans Dive pour avoir une meilleure idée!
- Joey Robin Haché : Depuis le temps que j’entends parler de ce jeune (les Acadiens aiment ben ça nous ploguer leurs comparses quand on jase avec eux), il est temps que je le voie. Haché, c’est un heureux mélange de folk-rock tantôt doux, tantôt entraînant, avec des textes fort intéressants. À surveiller.
10 mars
- [caption id="attachment_50792" align="alignright" width="300"] Perdrix – Photo : Léolo[/caption] Caterino : Des chansons aériennes aux textes contemplatifs, voilà ce qu’offre l’auteure-compositrice-interprète Caterino (Catherine-Audrey Lachapelle). Avec quelques accents western.
- É-T-É : Avec É-T-É, on va se replonger dans la musique un peu plus traditionnelle, axée sur les cordes. Il s’agit de la formation la plus enracinée dans notre terroir parmi les participants. C’est fort bien fait, mais est-ce que le groupe réussira à séduire le public?
- Étienne Fletcher : Le Fransaskois joue avec les mots aussi bien qu’avec les notes. On est visiblement quelque part entre la chanson française (avec les touches d’anglais maintenant obligatoires) et l’indie rock parfois groovy, mais toujours mélodieux. À surveiller.
- Perdrix : Un brin de sarcasme dans les paroles, un peu (beaucoup) de garage dans la musique, des mélodies accrocheuses, gageons que vous ne serez pas capables de vous empêcher de crier HASHTAG avec le groupe!