Mort Rose
[caption id="attachment_50728" align="alignright" width="300"] Mort Rose – Photo : Jacques Boivin[/caption]
La grande célébration commença avec le pop rock grivois de Mort Rose. Revisitant le répertoire rock, blues et même calypso, les quatre musiciens présentaient des pièces entraînantes et colorées par le discours équivoque – et parfois bien direct – du chanteur.
Les spectateurs massés devant la scène ne résistèrent pas longtemps au charme langoureux de cette musique qui fit la gloire d’Elvis. Et plus la prestation avançait, plus le groupe nous faisait découvrir la variété de ses inspirations musicales et l’enthousiasme de ses membres sur scène. Une belle façon de nous faire oublier la température subsibérienne!
Harfang
Après cette joyeuse entrée en matière, ce fut au tour de
Harfang de réchauffer les cœurs. Étant donné le nombre de spectateurs qui ne semblaient pas les connaître, le groupe a dû passer en mode séduction. Qu’à cela ne tienne, ils ont relevé ce défi avec brio.
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Harfang – Photo : Jacques Boivin[/caption]
En guise de préliminaires, ils se sont lancés dans leurs pièces les plus lumineuses.
Fly away et
Wandering ont servi de premier contact, mais c’est vraiment avec
Stockholm que le groupe a pris son envol. Il était fascinant de voir avec quelle énergie et quelle intensité les musiciens s’impliquaient dans chacune de leurs pièces, qu’elle soit plus rock, plus folk ou plus introspective.
Caravane
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Caravane – Photo : Jacques Boivin[/caption]
L’heure avançant, on se rapprochait de plus en plus du minuit fatidique de la messe.
Caravane, les rockeurs de la Vieille Capitale, se sont chargés de nous livrer la pièce de résistance… et quelle performance ! Il faut le dire, ils ne font pas le bon vieux rock à moitié. Alors qu’on attendait que les musiciens montent sur scène, l’organiste se lança dans un préambule endiablé, après quoi le groupe a balancé pièce sur pièce un rock teinté de blues aux mélodies accrocheuses et aux textes que scandait fréquemment le public.
Plusieurs moments forts se sont démarqués des méandres musicaux dans lesquels les musiciens nous ont plongés. On a particulièrement pu apprécier les soli endiablés de Guillaume Méthot, qu’il nous livrait à genoux comme une offrande. L’intensité du chanteur – qui hésitait ni à se barbouiller le visage ni à se mêler aux foules pour le rock – avait de quoi capter l’attention. Finalement, le groupe a offert en cadeau une superbe reprise de
I Want You des Beatles qui n’a laissé personne indifférent, pas même les apôtres ni les évangélistes qui nous regardaient du haut du plafond de la Nef.
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