Pure Carrière
[caption id="attachment_52026" align="aligncenter" width="696"] Pure carrière – Photo : Jacques Boivin[/caption]
Pure Carrière était chargé de lancer le bal masqué. Accompagnés par Kenton Mail à la batterie, Jean-Michel Letendre Veilleux et Laurence Gauthier-Brown ont fait vibrer leur pop impressionniste juste assez déjantée. Bien qu’ils nous aient avoué avoir peu pratiqué ensemble, on pouvait apprécier la précision avec laquelle les rythmes du batteur venaient appuyer les lubies des deux autres musiciens.
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Au cours de leur prestation, on a pu entendre quelques classiques comme Bolero, avec ses «Ben oui, ben non !», ou encore Né Fucké. Mais le groupe nous a aussi fait cadeau de trois gros bonbons; si les trois nouvelles pièces présentées avaient toutes cette saveur rock-psych-slacker délavé qu’on aime, elles exploraient aussi des sujets originaux. À dire vrai, contrairement aux plateformes électorales des candidats à la mairie de Québec, des pièces telles que Ménage magique ou Hiro nous parlaient de sujets qui nous intéressent vraiment et qui nous concernent. Sérieusement, tout le monde aimerait se réveiller et que son ménage se soit fait tout seul, non ?
Place à la magie !
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Pantoum d’Halloween – Photo : Jacques Boivin[/caption]
Après cette belle entrée en matière, le public a profité d’un moment de pause pour discuter et boire dans l’ambiance chaleureuse du Pantoum. Comme chaque fois, on s’est retrouvés à mi-chemin entre le party de famille, la soirée dans une confrérie d’étudiants et le spectacle émergent classique. On a pu admirer les costumes des spectateurs et du personnel jusqu’au moment de l’entrée sur scène de
L’Étrange Ray.
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Pantoum d’Halloween – Photo : Jacques Boivin[/caption]
L’Étrange Ray – communément appelé Monsieur Dionne – c’était la petite douceur que le Pantoum nous offrait cette année : eh oui ! pourquoi pas un spectacle de magie entre deux
sets musicaux ? Littéralement massés devant la scène, les spectateurs incrédules ont observé le drôle de bonhomme qui s’exécutait devant eux d’abord avec un regard sceptique, puis successivement amusé, étonné, surpris et hilare. On a eu droit à tous les classiques – la pièce de monnaie, les cartes, les foulards… – et encore plus. De quoi faire plaisir à la majorité.
Choses Sauvages
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Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin[/caption]
Malgré tout, l’envie de faire la fête et de danser nous démangeait bien fort au moment où
Choses Sauvages est finalement monté sur scène. Et on a été servis ! Les ayant vus pour la dernière fois en compagnie d’Anatole au Sous-Sol du Cercle il y a belle lurette, je ne pouvais savoir à quoi m’attendre. Quelle n’était pas ma surprise de les voir débarquer habillés tout pareil comme les apôtres du squelette dandy, le chanteur parodiant Anatole lui-même ! Sur cette belle blague d’Halloween, le groupe s’est lancé dans un tourbillon de musique entraînante et irrésistible.
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Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin[/caption]
Avec maintenant six musiciens sur scène, Choses Sauvages savent doser parfaitement le
groovy et le planant, maniant autant la flute traversière que les synthés ou encore les classiques guitares et basse. Le groupe a présenté par pelletées ses nouvelles chansons – cette fois en français, s’il vous plait! On a notamment pu reconnaître
l’Épave Trouée, un simple paru l’année dernière. Les chansons les plus marquantes restent celles qui, ralentissant le rythme, se sont mérité le titre de «tounes sexy». Mais impossible de réentendre ou connaître le nom de cette musique enivrante qui, distribuée seulement aux fidèles spectateurs, sera éventuellement cristallisée sous la forme d’un album à paraître l’année prochaine.
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J’aimerais vous en dire davantage, mais j’étais bien trop occupée à danser pour prendre des notes ! Le tout s’est fini de façon improbable sur un
medley de Green Day avec un
mosh pit rempli de couleurs et d’étoffes déguisationnelles. De quoi bien finir cette soirée carnavalesque.
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