e édition sous le signe de la réjouissance. Spectacles intérieur comme extérieurs ont su faire danser les festivaliers jusqu’au petit matin. Suivez le parcours qu’a fait notre équipe en ce jour 1 et découvrez ce qu’on vous recommande pour la suite !
Les Cowboys Fringants – Scène Québecor
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Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair[/caption]
On avait enlevé presque tous les sièges au Presbytère de Tadoussac pour accueillir ce groupe qui n’a plus besoin de présentation. Les sept musiciens ont fait leur apparition sous les clameurs d’un public très nombreux, mais surtout enthousiaste. On était prêt pour une grosse soirée.
Les Cowboys ont livré d’emblée la marchandise en commençant avec des morceaux cultes tels que La Manifestation et La Reine. Exprimant à quelques reprises leur joie d’ouvrir pour le Festival de la chanson, ils l’ont maintes fois démontrée à travers leur énergie contagieuse et leur impressionnante intensité.
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Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair[/caption]
Avec un répertoire qui s’échelonne sur maintenant 20 ans et la renommée du groupe en sa terre natale, il n’est pas étonnant qu’un moment fort n’en ait pas attendu un autre. On peut notamment souligner l’énergie qui se dégageait de la foule pendant Ti-Cul (le parterre au complet sautait avec la même fougue que les musiciens). Les pièces comme Plus rien, pour leur part, savaient amener leur lot de frissons.
Après deux généreux sets, le groupe a terminé avec un triple rappel pendant lequel on a pu entendre la festive Le shack à Hector autant que la touchante Les étoiles filantes.
Samito – Site Belle Gueule
On s’est rapidement déplacés à l’auberge pour attraper le spectacle de Samito. En compagnie de ses trois musiciens, il a graduellement installé une ambiance chaleureuse et dansante avec ses rythmes exotiques. [caption id="attachment_40911" align="alignnone" width="696"]
Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair[/caption]
Samito pouvait compter sur un bassiste et un batteur efficaces ainsi que sur les généreux solos de guitares de son autre acolyte. Passant de l’anglais à d’autres dialectes avec fluidité, le chanteur troquait aussi parfois son micro pour un synthétiseur le temps d’une envolée instrumentale. Tiku la hina s’est avérée être le moment fort de la soirée, la pièce ayant visiblement déjà fait son chemin jusqu’aux oreilles des spectateurs auparavant.
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Résultat : une musique électro-pop qui amalgamait à parts égales les influences américaines et africaines. Tout pour plaire au public toujours grandissant et prêt à interagir avec le chanteur en dansant ou dans son jeu d’appel et réponse.
Carotté – Site Belle Gueule
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Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair[/caption]
Sur fond de bruits de scie, les six musiciens de Carotté sont arrivés dans leurs habits traditionnels trafiqués : ceinture fléchée, chemises carreautées et raquettes étaient au rendez-vous. Célébrant les racines québécoises en y mêlant de fortes tendances punk – ou c’est peut-être le contraire – le groupe réunit selon leurs dires des traditions qui partagent avant un goût prononcé pour la fête. Le tout a donc permis au public des cowboys de continuer sur leur lancée et de se bousculer joyeusement.
Ils ont farfouillé dans notre vaste répertoire pour en sortir en en trafiquer nombre de chansons à répondre, de thèmes qui nous sont chers («la bièèèère !», par exemple) et d’histoires de lac ou de chalet. Dans le fond musical, le trio guitare-basse-batterie rencontrait le banjo, le violon de violoneux et la planche à laver. De quoi donner envie de danser le rigodon en se pitchant partout !













