EP, Mon VR de Rêve, sortie le 3 mars dernier. Un court EP. « Court », ici, n’est pas péjoratif; le tout est hautement efficace afin de faire le travail qu’un EP doit faire, c’est-à-dire donner le goût à l’auditeur d’en vouloir plus. En effet, ce EP short and sweet confirme la pertinence d’un groupe comme VICTIME dans le paysage musical de Québec : une scène diversifiée et qui gagne à être connue. Ce sont cinq pièces énergiques et assez décalées pour me permettre d’entendre des bribes du légendaire duo CRABE dans un son moins chaotique et plus accessible. Le son post-punk de VICTIME valse avec plusieurs influences, empruntant des sonorités plus surf-punk (à la WAVVES) sur la première pièce Tout est de ma faute, par exemple. Quand je parle d’accessibilité, c’est que les cinq pièces ont des mélodies assez accrocheuse et entraînantes mais qui peuvent nous surprendre, comme la conclusion de la pièce Voir dans le noir. Celle-ci résume assez efficacement ma pensée; une mélodie accrocheuse avec une belle twist ending assez noise, un chaos très bien contrôlé. La pièce titre, Mon VR de rêve, une pièce instrumentale, est un statement pour le style exploité et est techniquement très intéressantE. On finit Mon VR de rêve et on est essoufflé. Dans le bon sens du terme. On apprécie et on recommence puisque on a encore un peu faim et il est intéressant de décoder la voix, les paroles de Laurence Gauthier-Brown. À la première écoute, de mon côté, je n’ai pas pu tout saisir, mais cela m’importait peu : je me laissais aller, point, dans le tourbillon que VICTIME avait créé. Un « tourbillon ». Enfin une bonne analogie. Dire que ça m’a pris quasiment deux semaines la trouver, celle-là. Mieux vaut tard que jamais… Mon VR de rêve by VICTIME]]>