Lydia Képinski, avec qui j’ai eu l’honneur de partager quelques questions. Pour des artistes comme ça, on essaie d’être un peu originaux ! Alors j’ai enfilé mes plus beaux joggings et je me suis lancée dans une expérience originale. Entrevue livresque avec une auteure-compositrice-interprète qui mélange autant les influences littéraires que musicales. Après sa prestation aux Apéros FEQ, Lydia Képinski vient me rejoindre au lieu dit : la banquette du District Saint-Joseph. Devant nous, une quantité de livres soigneusement choisis. Dans chaque livre se cache une question. Le rôle de l’artiste : choisir les ouvrages qui lui plaisent et répondre à ce qu’ils lui demandent. Mise au fait des procédures, Lydia plonge sans hésitation vers L’homme rapaillé de Gaston Miron. Sans en parcourir les pages, elle s’empresse d’en réciter le premier poème, Liminaire. « Il y a un bout dans Andromaque», nous explique-t-elle (je vous laisse trouver lequel). [bandcamp width=100% height=120 album=1756279847 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=855337393] Après lecture et contemplation, nous sommes prêtes pour la première question.