C’est vraiment différent. Ce n’était pas ma décision. Je pense que j’avais toujours en tête d’avoir un projet solo, mais je ne pensais pas que ça arriverait là. Quand ça a arrêté, je n’avais pas envie d’arrêter de faire de la musique. J’ai toujours eu envie de faire de la pop et là je me suis dit « hey, j’ai tous les outils nécessaire, pourquoi pas ?». Comment tu t’y es pris ? Tu as approché des gens pour y arriver? J’avais un peu le vertige, j’étais triste et surprise et ça m’a donné l’énergie de créer. J’avais peur et j’ai appelé Philippe Brault pour lui demander « Je fais quoi? » ; il a dit « Vas-y toute seule, tu es capable » et ça m’a donné le courage nécessaire. La réponse du public face à l’album est comme tu l’espérais? C’est un album qui me ressemble et qui me permet d’avoir une proximité avec le public. Je pense que beaucoup de gens attendaient un album qui leur ressemble plus. Et composer en français c’est important pour toi? La musique en français peut être trendy, mais c’est plus complexe. La sonorité pour de la pop c’est plus facile en anglais. Ce n’est pas tout le monde qui écoute de la musique en français, j’ai des amis qui ne savent même pas c’est qui Louis-Jean Cormier. Les projets anglophones c’est totalement correct, il en faut. Par contre, je trouve que ça peut être aussi bon en français. La musique francophone est beaucoup dans le folklore et je veux qu’elle évolue. J’ai essayé de donner de nouvelles sonorités et de la traiter à ma façon. C’est important que les jeunes continuent d’écouter de la musique en français. Est-ce que tu as l’impression de parler avec une nouvelle génération? Je pense que oui, mais beaucoup de gens se sentent concernés je pense, autant les jeunes qu’un monsieur de 50 ans. Comment ça se traduit en spectacle? Parce qu’en écoutant l’album, on a envie de faire la fête ! C’est la fête, ce n’est pas un DJ set. C’est beaucoup de travail pour monter tout ça parce que c’est très électro avec un mélange de synthétiseurs. C’est festif et c’est fort ! Le public répond bien. La plupart des gens ne connaissent pas les chansons, mais il y a une grande écoute. Ce n’est pas le genre de musique qu’on est habitué d’entendre. Il y a beaucoup d’enfants qui viennent me voir et j’aime ça. Ils n’ont pas de filtre alors quand ils viennent me dire qu’ils aiment ça, ça me fait plaisir. La critique du spectacle à la Légion au FME 2016 se trouve juste ICI. Suivez Laurence Nerbonne sur ses médias, car elle aura un automne chargé en tournée promotionnelle et entrevues un peu partout au Québec au travers de quelques spectacles. Photos de son spectacle au FME, par Sébastien Ouellet: [gallery type="rectangular" ids="31599,31596,31597,31598"] ]]>