Jérome Casabon
[caption id="attachment_29154" align="alignleft" width="300"] Jérome Casabon – Photo : Jacques Boivin[/caption]
Le sympathique auteur-compositeur-interprète de Québec Jérome Casabon a tout du bon vieux chansonnier, mais au lieu de soulever le public avec les chants des autres, il le fait avec ses propres chansons. Bon vivant, il arrive entouré de ses musiciens, le chapeau de cowboy vissé sur la tête en hommage à Brad Paisley, ce qui fait sourire les spectateurs. Ceux-ci ne semblaient pas être en mode découverte; ils étaient plutôt en mode fan ou ami et connaissaient plusieurs chansons par coeur. De bien beaux moments. (Jacques Boivin)
Puggy
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Puggy – Photo : Jacques Boivin[/caption]
Oh que j’ai eu un coup de coeur pour cette formation belge qui fait dans l’indie pop vitaminée et juste assez fruitée. Pendant près d’une heure, la place d’Youville est devenue un immense plancher de danse sur lequel jeunes et moins jeunes se sont déhanchés pendant que les membres de Puggy nous proposaient des airs qui faisaient penser à du Phoenix, mais l’interprétation était plus brute, ce qui donne plus de punch à un genre qui n’en manque déjà pas. Ils sont de retour ce soir à la scène Fibe (18 h 30), on vous conseille de ne pas les manquer.
(JB)
Jesse Mac Cormack
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Jesse MacCormack – Photo : Marion Desjardins[/caption]
En première partie, c’est le Montréalais Jesse Mac Cormack qui a fait vibrer le parc avec son folk atmosphérique. Il y présentait les chansons de son EP à paraître en septembre 2016 (Secret City Records). Peu bavard avec la foule, Mac Cormack a fait deux pièces inédites pour les festivaliers présents, prenant des pauses à certains moments pendant la chanson. Malgré le fait qu’il était un peu replié sur lui même, les spectateurs semblaient apprécier la musique du Montréalais.
(Marie-Ève Duchesne)
Pierre Flynn
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Pierre Flynn – Photo : Jacques Boivin[/caption]
L’ex-Octobre n’avait pas joué depuis fort longtemps au Festival d’été. Plus excité qu’énervé par l’occasion, c’est avec un grand sourire que Flynn a interprété les chansons de son dernier album
Sur la Terre (un excellent album qu’on vous invite à écouter attentivement). Entouré d’André Papanicolaou, Mario Légaré et José Major, Flynn a impressionné les plus jeunes avec une
Le parc Lahaie lourde, mais interprétée avec assurance dans un registre vocal qui a peu d’équivalents au Québec. Quant aux plus vieux, ils semblaient attendre les chansons tirées des premiers albums solo de Flynn, et c’est avec des applaudissements nourris que les spectateurs ont accueilli des chansons comme
En Cavale ou
Possession (a capella, mesdames et messieurs).
Capitaine, ô capitaine m’est restée dans la tête le reste de la soirée.
(JB)
Foreign Diplomats
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Foreign Diplomats – Photo : Marion Desjardins[/caption]
Un de mes nouveaux coups de coeur, c’est Foreign Diplomats, un groupe qui donne dans l’indie-pop et qui a été fondé dans les Laurentides. Leur musique était énergique à souhait, notamment avec l’apport du trompettiste et claviériste Thomas Bruneau Faubert et du chanteur Élie Raymond. Le groupe était très heureux d’être là devant autant de festivaliers. En plus de tester une nouvelle chanson, ils ont réchauffé la foule pour Half Moon Run avec des chansons de leur EP et de leur album
Princess Flash.
(MED)
Dumas
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Dumas – Photo : Marion Desjardins[/caption]
Vraiment, Dumas et sa bande ont pu bénéficier de ce qui s’est fait de mieux en terme de température depuis le début du festival. Ni trop chaud, ni trop froid, ni trop venteux, ni trop humide : l’ambiance était magique, et la place s’est transformée tout naturellement en une immense piste de danse animée par l’éclectique Victoriavillois, qu’on n’avait pas vu dans les parages au FEQ depuis déjà huit ans. Et comme il nous avait manqué! Sa fameuse « fièvre du mardi soir » s’est propagée en un clignement d’yeux parmi le public bigarré et plutôt abondant.
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Dumas – Photo : Marion Desjardins[/caption]
On ne serait pas surpris que le terme « bête de scène » ait été inventé pour lui. Sa prestance et sa fougue animale, son intérêt continu à faire « embarquer » la foule et sa voix d’animateur de
talk-show populaire – ai-je mentionné sa musique? – font du personnage et de ses précieux acolytes un
absolute must à voir sur scène. Il n’y avait aucun temps mort au menu, et la plupart des chansons, enduites d’une couche supplémentaire d’électro-pop pour l’occasion –
Je ne sais pas,
Alors, alors,
J’erre, pour ne nommer que celles-là – étaient introduites par d’intéressants préliminaires et adaptées pour Québec et les vacances. Malgré sa nervosité confessée, Dumas semblait ému et particulièrement satisfait de la réponse favorable de la foule, qui, vers la fin, ne s’est pas fait prier pour « danser un
slow de Victo » sur la délicieuse
Linoléum.
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Dumas – Photo : Marion Desjardins[/caption]
Mention spéciale aux rigolotes adaptations françaises de
Dancing with Myself (Billy Idol) et de
All Night Long (Lionel Richie) –
Toute la nuit, on fera, la fiesta, la rumba, lambada, toute la nuit, toute la, toute la…
On attend déjà impatiemment leur retour!
(Tatiana Picard)
Half Moon Run
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Half Moon Run – Photo : Marion Desjardins[/caption]
Bien avant leur arrivée sur scène, les gars d’Half Moon Run étaient attendus de pied ferme par les festivaliers. Commençant avec
Turn Your Love, le spectacle a été rodé pour les festivals, comme le FEQ.
Unofferable a été un moment coup de cœur, alors que la foule a allumé cellulaires et briquets. Le tempo du spectacle était diversifié : des moments folk côtoyaient des moments plus rythmés comme
Call Me in the Afternoon. Livrant un spectacle enivrant, les musiciens étaient très heureux d’être là et le mentionnaient souvent. Sous des applaudissements nourris, le groupe a entonné trois chansons au rappel, dont
Full Circle. Cette chanson a transformé le Parc de la Francophonie en chorale.
(MED)
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