Just Wôan [caption id="attachment_28225" align="alignleft" width="200"] Festivoix 2016 (30 juin 2016) Just Wôan. crédit photo: Jean-François Desputeaux[/caption] La scène des Voix Libres Ryhtme FM a accueilli le chanteur et bassiste d’origine camerounaise Just Wôan, qui sortait la journée même du spectacle son nouvel album, A Second Chance, son troisième en seulement cinq ans. Accompagné d’Auguste Donald Dogbo à la batterie et de Assane Seck à la basse, le chanteur a offert des chansons plutôt dynamiques et riches mélodiquement. Durant les onze chansons, les gens présents au jardin du Manoir Boucher de Niverville ont pu entendre un éventail d’influences créant l’univers de Just Wôan, que ce soit la pop africaine d’Isamël Lo ou encore le makossa camerounais (style de musique incorporant jazz et musique antillaise faisant la belle part à la guitare électrique notamment). Le blues désertique à la Tinariwen dans Dunia, la pop reggae des années 80 dans Give a Second Chance et le jazz brésilien dans Douma Mba sont d’autres exemples de la polyvalence stylistique de Just Wôan. Outre la musique, la voix de ce dernier est dans une forme gigantesque, passant de sons graves aux sons aigus sans fausser ou démonter de la fatigue ! Un voyage musical enchanteur, tout comme le décor accompagnant la scène. (David Ferron) Petit air timide, il chante dans sa langue et sa musique primitive nous présente son Afrique chaleureuse et festive. Les gens arrivent tout doucement et s’installent, curieux de découvrir cet artiste du Cameroun, histoire de faire de cette fin de jeudi après-midi un instant de zénitude. Le rythme de sa musique est teinté de variante et de sensibilité…un beau moment de liberté. Il joue quelques pièces de son plus récent album, A Second Chance, qui est sorti le matin même, c’est entraînant et communicatif. Just Wôan, c’est Just Wow! (Nathalie Leblond) Saratoga Saratoga, ce duo formé de Chantal Archambault et de Michel-Olivier Gasse, qui n’ont qu’un seul EP de cinq chansons, mais qui sont capable de faire un spectacle de 1 h 30 en parsemant le spectacle d’histoires et d’anecdotes toutes plus intéressantes et croustillantes les unes que les autres ! Rarement j’ai vu un « match » aussi parfait entre deux voix et entre deux humains. En plus de nous jouer toutes les pièces du EP Saratoga, ils ont fait une reprise de la chanson Loin de toi de Sunny Duval, qui ne semblait pas être connu du public, mais les deux amoureux sur scène avaient tellement de plaisir à la jouer et à dire que leur version était meilleure que ce fut un beau moment. On comprend vite qu’ils sont complices dans la vie comme dans le travail… comme dans tous les aspects de leurs vies et ça donne lieu à une chanson, entre autres, qui parle de sabotage, de petite guerre dans un couple pour savoir qui sera le gagnant au final, avec la pièce Oublie pas, qu’ils jouent sur scène avec une petite arrogance l’un envers l’autre. Paradoxalement, la pièce On est pas du monde, elle, parle plus de leur début d’amour à distance avant de s’installer dans un petit appart de Montréal et c’est tout aussi charmant, car ils prennent cette chanson un peu comme un fantasme. Vivement le moment où les gens bruyants ont quittés Le Temps d’une Pinte puisqu’on a pu chanter à tue-tête Madame Rosa et Saratoga. Quelques fans de la musique de Chantal Archambault ont été comblés avec Tomber frêle, Reste donc couchée et Boire à crédit. La nouvelle pièce, Fleur, m’a donné plus que hâte à l’album complet, qu’ils sont en train d’enregistrer. (Karina Tardif) Depuis le temps que j’avais envie de découvrir ce groupe de qui j’entendais parler un peu partout, je n’ai pas été déçue du tout. Le EP éponyme est excellent, mais il faut les voir performer live pour les apprécier encore davantage. Une complicité vocale autant que musicale et personnelle, Chantal Archambault et Michel-Olivier Gasse nous offrent une douce musique folk acoustique enveloppante. On a presque l’impression d’entrer dans leur intimité à travers leurs textes intelligents et remplis de vérité. Le groupe est né d’une visite à Saratoga Spring, ville dans l’état de New York, où ils ont décidé d’unir leurs projets respectifs sous un même nom et de former leur duo. Bonne nouvelle, ils sont présentement dans l’enregistrement de nouvelles chansons pour nous présenter un album complet. Vous pouvez également vous procurer leur EP sur le bandcamp, mais attention de ne pas les confondre avec le groupe de métal espagnol. (Caroline Filion) Voici les photos de Jean-François Desputeaux: [gallery type="rectangular" ids="28231,28230,28229,28228,28227,28226,28225"]]]>