Mara Tremblay et son équipe du tonnerre, c’est toujours un plaisir. Un plaisir renouvelé par la beauté des chansons de l’auteure-compositrice-interprète montréalaise et le bonheur contagieux des cinq personnes sur la scène (Mara, Sunny Duval, Victoria Lord, Marie-Anne Arsenault et Victor Tremblay-Desrosiers). On s’est donc donné rendez-vous, ma copine, mes deux monstres et moi, juste devant la scène sise au coin de la 3e avenue et du chemin de la Canardière, pour ce qui allait être un beau moment en famille… des deux côtés de la clôture. [caption id="attachment_27889" align="alignright" width="200"] Mara Tremblay[/caption] Dès les premières notes de Lumières et diamants, jeunes et moins jeunes s’entassent près de la scène, dansent et récitent par coeur les paroles des chansons de Mara, que ce soit des classiques comme J’aime ton bordel ou des chansons récentes comme la magnifique Les dentelles du cygne. Le spectacle était fait sur mesure pour la fête (d’ailleurs, on a manqué de Sangria!). Comme ce fut le cas les autres fois où nous l’avons vue au cours de la dernière année, l’accent est mis sur la partie entraînante du répertoire et les titres pop et rock se succèdent. En parfaite symbiose avec les membres du Mararchestra (joli nom pour un orchestre, non?), avec qui elle échange moult regards et sourires complices, Mara s’amuse et se nourrit de l’amour de la foule (en le lui rendant au centuple tout au long de la soirée). [caption id="attachment_27909" align="alignleft" width="300"] Mara Tremblay[/caption] C’est en choeur que nous avons chanté Les aurores, qui ne m’a pas fait pleurer cette fois-ci. Probablement parce qu’il ne me reste plus de larmes depuis la fois où Mara l’a chantée avec la gang de Sept jours en mai. Au rappel, bien entendu, une chanson parfaite pour la fête des pères : Le spaghetti à papa, que tout le monde sur place connaissait, bien entendu! Les fistons ont adoré. On les comprend : des musiciens talentueux, une tonne de guitares sur scène, une keytar, des solos de feu par Sunny (et par Mara, qui a appris à jouer de la guitare électrique sur le tard…) : le grand m’a fait quelque devil horns bien sentis. On dirait bien que Mara va encore faire partie de notre famille pour un bout!