[SPECTACLE] Patrick Watson (+Laura Sauvage), Impérial Bell, 4 mars 2016

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Photos : Marion Desjardins Patrick WatsonQuébec avait de la grande visite vendredi et samedi soirs. Patrick Watson relançait sa tournée à l’Impérial Bell après avoir déjà conquis le monde une fois avec son magistral Love Songs for Robots. Nous avions déjà eu le plaisir de voir le spectacle à quelques reprises l’été dernier et nous avions hâte de voir si les cartes avaient au moins été un peu brassées. Nous sommes arrivés dans un Impérial déjà bien garni de jeunes (et moins jeunes) mélomanes déjà tous souriants. La magie allait être dans l’air. Et n’eut été d’un problème de son chronique qui a agacé Watson, ses musiciens et le public tout au long du spectacle, cette soirée aurait été presque parfaite. C’est au son de la très feutrée Know That You Know que Watson et son groupe font leur entrée. Quelle entrée en matière, beaucoup plus énergique si on compare aux spectacles de l’année dernière alors que le concert commençait par Love Songs for Robots! Le Montréalais n’a pas perdu de temps et il a enchaîné avec Good Morning Mr. WolfHearts et Bollywood. On remarque déjà que le son n’est pas tout à fait à la hauteur, ce qui semble agacer Watson pendant qu’à la console, on sue à grosses gouttes pour trouver le bobo. On fait son possible pour faire comme si de rien n’était, on se réchauffe le coeur avec Grace, langoureuse, chaude, pop baveuse, mélodieuse comme une chanson des Beach Boys. Patrick WatsonPendant qu’on est à chaud, aussi bien en profiter avec Mishka, Joe, Robbie, et les autres musiciens (dont une section de cuivres), pour nous jouer quelques vieilles chansons… en mode acoustique, tous autour du même micro! Words in the FireWooden Arms et la déjà classique Into Giants ont su charmer des fans conquis d’avance. Malheureusement, les problèmes de son se sont montrés plus agaçants pendant cette période plus tranquille. Visuellement, on avait droit une fois de plus à du bonbon grâce à des jeux de lumières savants basés sur ces fameuses lampes qui étaient installées au fond de la scène. On a même eu droit à un impressionnant jeu de lasers qui a ébloui autant le parterre que le balcon, qui ont lancé des « ooh » d’émerveillement. Réussite totale sur ce plan. C’est une transition magnifique entre Love Songs for Robots et Places You Will Go qui a marqué le début du dernier droit du spectacle qui nous a donné une nouvelle occasion de nous émerveiller avec une Adventures in Your Own Backyard magistrale, épique et complète, trompette incluse. Turn into the Noise est venue clore ce plat de résistance dans une nouvelle immersion son et lumière qui s’est conclue sous un tonnerre d’applaudissements. L’obligatoire rappel n’a pas déçu, alors que Watson a interprété Big Bird in a Small Cage et Step Out For a While avant de terminer tout en douceur avec Lighthouse. Beaucoup de chansons des deux derniers albums, ce qui n’a pas empêché Watson de piger quelques chansons des premières années de son répertoire. Sérieux, si ce petit problème de son agaçant avait pu être réglé (une vraie badluck), on aurait eu droit à la totale. Comme les spectateurs du lendemain ont eu. Pas grave, on se reprendra.

Laura Sauvage

Laura SauvageEn septembre dernier, elle présentait ses chansons en solo devant public pour la première fois. Quelques mois plus tard, Laura Sauvage (Vivianne Roy) a beaucoup plus de matériel à présenter et franchement, c’est toujours aussi prometteur. Les pièces folk-rock se mélangent fort bien à l’attitude et à la voix de Sauvage, qui peut autant jouer en douceur que mordre à pleines dents dans la vie. Extraordinormal, le premier album complet de la jeune auteure-compositrice-interprète, sera lancé à la fin du mois sur Simone Records. On a hâte d’entendre! [gallery type="rectangular" td_select_gallery_slide="slide" ids="22291,22278,22280,22281,22279,22282,22284,22285,22283,22287,22286,22289,22288,22290"]]]>

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