Jardin Mécanique. Devant une salle pleine, le groupe nous a délivré un impressionnant opéra rock apocalyptique, au sein duquel s’entrecroisent les arts de la scène. Avec Jardin Mécanique, il ne faut pas seulement primer la création musicale, puisque les créations théâtrales et cinématographiques qui l’accompagnent font partie intégrante du spectacle. L’ensemble forme ainsi un tout, une histoire, l’histoire du Théâtre Tintamarre au sein de laquelle Sylvain de Carufel, Philippe Coulombe et Francis Gagnon interprètent les trois acteurs de cette sinistre mise en scène, où personne n’est épargné. Le public est dès le début pris au coeur de la tourmente. En est-il sorti indemne ? Personne ne peut le dire. La rencontre entre l’univers de Frankenstein et de Tim Burton, sur des airs de rock progressif et de métal, doit encore en tourmenter quelques-uns. Ce spectacle complet mériterait bien la production d’un DVD qui permettrait de profiter au mieux de l’ensemble de la créativité de ses talentueux musiciens, mais pour l’instant, seuls les CD des deux épisodes du Théâtre Tintamare sont disponibles. Le premier peut s’écouter ici. Si vous en voulez plus, vous pouvez vous rattraper le 26 mars prochain à Saint-Jean-sur-Richelieu où Jardin Mécanique se produira à l’Hôtel 54 qui est réputé pour être l’une des maisons hantées les plus effrayantes au Canada. Autant dire que le cadre conviendra parfaitement à ces messieurs, Edwidge, Camélius et Augustache, du Théâtre Tintamarre. Prochain concert au Trou du Diable : Barrasso et Dig It Up, le 4 mars. [gallery type="rectangular" ids="22029,22036,22028,22034,22035,22031,22027,22032,22030,22033"] Crédits photo : Adrien Le Toux.]]>