Nord-Ouest le 17 décembre au spectacle de Félix-Antoine Couturier. Ce fut un mois de décembre assez chargé alors j’ai essayé d’entrer cette soirée dans mon horaire parce que j’y tenais. C’est pourquoi je suis arrivée à la salle après la quatrième chanson du spectacle. C’est mieux que rien, non? Comment ne pas être dans une belle ambiance quand tu entres au moment où il est en train de chanter Mes blues passent pu dans’ porte. Je suis déjà bien charmée par tout ce qui se passe ici et encore plus lorsque je me rend compte qu’il est accompagné de musiciens incroyable, dont Antoine Lachance de On a créé UN MONSTRE. Je m’assoie confortablement sur le petit banc de la table bistro et on me chuchotte à l’oreille que j’ai raté le moment où il a dit en début de soirée avoir fait un spectacle devant quatre personne dans les derniers jours. Alors, il est bien content du public de ce soir, soit près d’une trentaine de personnes vraiment attentives et dans l’attente d’entendre les prochains mots qui vont sortir de sa bouche. L’ambiance chaleureuse se transforme en ambiance amicale lorsqu’il dit, un peu à la Louis-Jean Cormier, « La, c’est le bout où je te tutoie Trois-Ri ». Il y a des fois où tu vas voir un spectacle et tu as l’impression d’être choyé de vivre un moment unique… et bien ce soir-là, c’était ça. On a été énormément gâté, d’autant plus lorsqu’il a défait sa queue de cheval pour nous montrer sa crinière à la « Claude Bégin ». Mon moment préféré a clairement été lorsqu’il a fait Dans cette vie, en solo, sans ses musiciens. Il a demandé à avoir plus de « reverb » dans son micro, mais c’était impossible et c’était bien parfait comme ça. C’était du Couturier à l’état brut : poignant, beau et attentionné. Un beau cadeau d’avant Noël ! ]]>