Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin[/caption] Il y avait une belle petite foule alors que le Pantoum ouvrait ses portes exceptionnellement un jeudi soir pour le spectacle de lancement de Rosie Valland. Un prof y avait même convié ses élèves pour leur apprendre à faire une critique de spectacle (j’aurais donc dû suivre ce cours, moi!). Beau petit public, donc, venu se faire charmer par une auteure-compositrice-interprète qui vient de lancer son premier album, Partir avant, qu’on a beaucoup aimé ici. Comme j’avais raté sa prestation au Show de la rentrée, j’avais hâte de la voir défendre cet album sur scène. Mes camarades montréalais m’ont dit tellement de bien sur cette jeune femme, j’étais impatient de voir ce qu’elle avait dans le ventre. [caption id="attachment_15455" align="alignright" width="168"] Rosie Valland – Photo : Sébastien Ouellet[/caption] C’est entourée de trois excellents musiciens que Rosie monte timidement sur scène pour nous interpréter ses chansons. Dès le départ, on sent que ça va rocker beaucoup plus que sur l’album. Dès qu’elle met les mains sur sa guitare, la jeune femme timide gagne en assurance. Rosie regarde constamment le public qui le lui rend bien en écoutant religieusement. Les interactions avec le public sont rares (« Si vous voulez en savoir plus, je vous dis tout dans mes chansons! »). On avait été prévenus : Rosie se concentre sur l’essentiel. Mon agacement à la première écoute de l’album avait fait place à l’émerveillement. Les musiciens sont tight. Les arrangements sont magnifiquement rock. Les guitares, omniprésentes, enveloppent la voix parfois tendre, parfois un brin rauque, de Valland. Une chanson comme Nucléaire, déjà plutôt envoûtante sur disque, prend son envol sur la scène. Ce qui ne nous empêche pas d’apprécier les moments plus subtils, comme sur St-Denis, cette chanson résolument folk-pop sur laquelle personne n’a pu empêcher de se déhancher (en douceur). [caption id="attachment_15449" align="alignnone" width="2048"] Photo : Sébastien Ouellet[/caption] Après une Olympe à la finale rock, riche en guitares, Rosie Valland nous termine ça avec une Finalement qui vient nous rappeler pourquoi on aime tant ce petit brin de femme. Capable d’allier subtilité et intensité, de rocker tout en finesse, de jouer avec les mots… Après ce spectacle, il ne faisait aucun doute dans mon esprit que Rosie Valland a déjà trouvé sa place bien à elle dans notre univers. Un joli petit jardin qu’elle pourra cultiver longtemps. Très longtemps. Pour notre plus grand bonheur. (Photos : Sébastien Ouellet et Jacques Boivin) [gallery type="rectangular" td_select_gallery_slide="slide" ids="15416,15417,15418,15419,15420,15421,15422,15423,15424,15425,15426,15427,15428,15429,15430,15431,15432,15433,15434,15435,15436,15437,15438,15439,15440,15441,15442,15443,15444,15445,15446,15447,15448,15449,15450,15451,15452,15453,15454,15455,15456,15457"]]]>