Photo : Marion Desjardins[/caption]
Lorsque vous optez pour le Grand salon le soir du Show de la rentrée, il faut comprendre que la majorité des spectateurs qui s’y trouvent sont venus spécialement pour manger du rock et ont choisi d’être là. Il faut une certaine dose de courage pour traverser l’agora et emprunter l’escalier pour s’y rendre, compte tenu des nombreux obstacles qui prennent la forme de jeunes universitaires non à jeun. Mais j’y suis parvenue.
Voici mes impressions.
THE BABYFACE NELSONS
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The Babyface Nelsons – Photo : Marion Desjardins[/caption]
The Babyface Nelsons – dénomination vraisemblablement inspirée du célèbre assassin et braqueur de banque américain des années 30 – ont entamé leur répertoire devant une foule, avouons-le, quelque peu difficile. Aurait-elle eu besoin d’un peu plus d’amour (ou de haine, peut-être)? Il n’en reste pas moins que le quatuor
made in Québec avait plusieurs fans présents et a réussi à faire hocher des têtes au moyen de leur heavy metal qu’ils aiment faire évoluer et dont les sonorités – sans oublier la voix! – peuvent évoquer, par moments, Deftones, Godsmack ou encore Alice in Chains. Guitariste et bassiste ont offert un bon divertissement! Pour ma part, j’ai bien aimé les premiers riffs de
Root’s Cello. Lâchez-vous lousses pour aller découvrir leur matériel.
http://thebabyfacenelsons.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/TheBabyfaceNelsons?fref=ts
BRONCO
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Bronco – Photo : Marion Desjardins[/caption]
Ont-ils encore besoin de présentations sur notre blogue? Si vous ne les avez pas vus ou entendus quelque part au cours de la saison estivale, c’est que vous êtes plutôt casanier! Nos chouchous rock de Québec n’ont décidément pas chaumé côté spectacles, et nombreux, encore une fois, étaient ceux et celles qui piaffaient d’impatience dans l’attente des premières notes de l’Explorer de Jean-Francis Gascon. Un show
tight (pardonnez mon français) + une Gabrielle Bégin en feu armée de son flacon d’eau bénite et de son tambourin de la
muerte + plein de monde qui embarque = envie immédiate de secouer la jambe et de
swinger la tête en chantant à tue-tête :
I am invincible
I am a miracle.
Comme l’a justement mentionné la
frontwoman, mention spéciale aux techniciens à l’éclairage et au son, qui ont fait un travail remarquable tout au long de la soirée. Si du nouveau s’en vient pour Bronco, ed.ca sera parmi les premiers à se précipiter aux portes de l’écurie!
https://broncoqc.bandcamp.com/releases
http://www.broncoqc.com/
SANDVEISS
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Sandveiss – Photo : Marion Desjardins[/caption]
Comment peut-on apprécier Bronco sans connaître Sandveiss, un autre groupe rock de Québec tout aussi délicieux? En fait, ces deux-là semblent avoir été séparés à la naissance. Bref : excellente idée que de les enchaîner. (Ai-je le droit de rêver à des collabos? ;)) Le petit bijou dévoilé par Sandveiss à l’hiver 2013 –
Scream Queen – est, selon plusieurs critiques, d’une rare qualité dans le genre
stoner rock au Canada. Allez l’écouter, de grâce, parce que c’est vrai! En plus, les paroles de leurs chansons sont intelligentes et souvent poétiques (ma pref :
Green for Gold). Le multi-instrumentiste Luc Bourgeois, au chant et à la guit, trempe dans la musique à la journée longue – il fait entre autres partie du groupe de rock celtique Bodh’aktan – et ça paraît : justesse dans la voix et dans l’exécution, zénitude visible chez les membres du groupe, un son d’ensemble « plus net que ça, tu meurs ». Visiblement, considérant les coups de coude et de cheveux que j’ai reçus, Sandveiss a réussi à « crinquer » la foule à bloc avant l’apparition des Flatliners. Chapeau, les mecs!
https://sandveiss.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/Sandveiss?fref=ts
THE FLATLINERS
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The Flatliners – Photo : Marion Desjardins[/caption]
Méchant
clash dans le genre et l’ambiance suivant l’arrivée de la (plus si tant jeune que ça / soudain coup de vieux) formation de punk-ska ontarienne sous une pluie de cris et d’applaudissements. Mon Dieu! Dans quel monde vivais-je quand ils lançaient leur premier album il y a plus de dix ans de cela? Je ne saurais dire… et encore moins expliquer le phénoménal processus de densification de la foule à ce moment-là (\
notetoself : le changement dans le ratio hommes-femmes peut-il s’expliquer par la plutôt belle gueule de Cresswell? /
notetoself).
Enchaînement de fosses, de
bodysurfers à n’en plus finir, de chorales… difficile, d’ailleurs, de se départir du refrain de
Carry the Banner!
Live through, live strong
Carry on and on and on
Les gars se sont tellement donnés que la foule éméchée a décidé de déplacer la barrière de sûreté, et un admirateur a réussi à se faufiler sur scène pour voler la vedette au chanteur avant de se faire traîner de force vers la sortie. Bref, ambiance complètement survoltée et même quelque peu surréaliste, dans le genre digne des plus célèbres films de
prom américains du genre American Pie. Les fans ont été plus que servis!
http://www.theflatliners.com/]]>