Photo : Jacques Boivin[/caption]
5 à 7 – Des Sourcils
Installés dans un coin du Pub universitaire, le trio de jazz manouche a commencé la soirée en beauté. Bien que la formule 5 à 7 incite à écouter d’une oreille en soupant avant le Show de la rentrée, Des Sourcils méritaient qu’on leur accorde toute notre attention de temps en temps. Ils ont enchaînés «reprises» (en jazz ce ne sont pas vraiment des reprises) et compositions avec une adresse particulière, leur style demandant vitesse et précision. Leur musique vous aurait donné l’impression d’être dans un petit Café de Paris. Leur compos étaient juste assez audacieuses tout en collant au style qu’ils ont choisi, et les reprises intéressantes. Ils ont entre autres livré un
All of me presque méconnaissable. (MEF)
19h30 – Simon Kearney
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Simon Kearney – Photo : Jacques Boivin[/caption]
C’est un Simon Kearney visiblement impressionné de jouer dans le milieu universitaire, ou il n’a pas encore mis les pieds, qui est monté sur la scène de la terrasse avec la dure tâche d’accueillir le public. Après une rencontre timide entre celui-ci et l’auteur-compositeur-interprète au son de
Hey man et du
Moine, l’ambiance s’installe tranquillement. Les gens se rapprochent, Simon se déchaîne sur sa guitare et laisse ses autres musiciens s’amuser dans quelques solos de cuivres ou de basse. Il nous offre encore des versions uniques et réarrangées de ses pièces, dont une,
Allez voir ailleurs, qui ne se trouve pas sur ses disques. Le tout a fini en beauté lorsqu’en plein milieu de
Fais-moi mal le trompettiste a fait…une demande en mariage (oui oui) ! (MEF)
20h30 – Raton Lover
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Raton Lover – photos : Jacques Boivin[/caption]
Voilà un groupe d’ici qu’on avait hâte de revoir (dire que notre première rencontre a eu lieu à 800 km de Québec)! La formation de Simon Lachance, Martin Plante, Simon Guénard, Frédérick Desroches et Éric Blanchard, qui avaient manifestement leurs fans sur la très chic terrasse du Pub (dont le toujours sympathique Papi Limoilou, qui danse avec plus de vigueur que la majorité des petites jeunesses qui l’entourent), a offert une autre prestation enjouée, jouant avec un bonheur contagieux le rock sous (presque) toutes ses formes. Que ce soit avec leurs propres compositions (je l’ai dit à Gaspé et je le répète, y’a du Wilco dans les chansons de ce groupe) ou leurs reprises (dont cette traduction de
Why Don’t We Do It On The Road, des Beatles, qui devient
Pourquoi qu’on le fait pas dans mon char), les membres de Raton Lover ont confirmé ce qu’on savait tous déjà depuis un moment : nos amis ratons ont le coeur à la fête! (JB)
22h – Caravane
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Caravane – Photo : Jacques Boivin[/caption]
La foule, déjà pas mal nombreuse, a pris une ampleur assez incroyable pendant qu’on attendait l’arrivée des quatre rockeurs chargés de clore la soirée sur la terrasse. Dominic Pelletier arrive avec un pot de miel en mains. Raphaël Potvin est plus blanc qu’un drap passé à l’eau de javel. Heureusement, Danahé Côté et William Drouin sont en forme. On savait que Dominic avait des problèmes de voix (ça a été annoncé officiellement sur les Twitteurs). Il a d’ailleurs appelé en renfort la toujours souriante Odile Marmet-Rochefort, qui l’a accompagné aux choeurs pendant une bonne partie du spectacle. De son côté, Raphaël avait un gros virus, mais tel un guerrier de la basse, il était fidèle au poste, la basse en main.
Les problèmes de santé n’ont pas empêché les gars de Caravane de faire ce qu’ils font de mieux : donner un sapré bon show rock. Ça commence sur les chapeaux de roues avec
Black Dog, les pièces de
Chien noir défilent sans temps mort ou presque, Papi Limoilou danse avec joie, même sur scène,
Electric Feel de MGMT sonne mieux que lorsque MGMT la joue, pis la finale est digne de faire exploser des feux d’artifice au-dessus du Desjardins tellement
Lonely Boy est endiablée. Le public n’en demandait pas autant et on a vu des gens surfer sur les spectateurs, des mosh pits et quoi encore! Je suis rentré dans le Desjardins en me disant qu’une chance que les gars étaient pas en forme, ils aurait bien mis le feu à la place, sinon! (JB)]]>