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Jeudi 6 août
À peine le temps d’arriver au Centre de presse (oui, oui, un centre de presse!) que les accolades et l’hospitalité gaspésienne se manifestent! Marie-Claude Brière et son équipe m’ont accueilli comme si j’étais un journaliste du Rolling Stone qui débarquait au FEQ! Ça a été de même toute la fin de semaine, on m’a traité aux petits oignons et on s’est assuré que je ne manque de rien.
Je vais m’installer dans ma chambre (à 3km du centre-ville, une petite marche, disons… c’était à moi de réserver plus tôt, on va le savoir pour l’an prochain!), je mange au restaurant de mon hôtel (qui est aussi la cantine du terrain de camping juste à côté), puis je repars vers le centre-ville pour prendre le pouls de cet endroit que je découvre pour la première fois.
Première constatation : Gaspé, c’est beau! Même lorsque les immeubles sont laids, c’est beau! Les gens sont de bonne humeur, ça sent la fin de semaine la plus festive de l’année pour de nombreux Gaspésiens. Le Festival musique du bout du monde en est à sa douzième édition et ça paraît : les gens du coin se sont approprié le festival et ils en sont fiers.
Deuxième constatation : Y’a des côtes à Gaspé. Je me dis que Philippe Papineau du Devoir pleurerait (et pourtant, ce jeune homme est pas mal plus en forme que votre humble serviteur). Mais ça donne des points de vue magnifiques!
Après avoir spotté les différents endroits où j’allais assister des spectacles pendant la fin de semaine, direction le grand chapiteau où Claude Bégin, Karim Ouellet et Alex Nevsky auront la chance d’ouvrir le bal. Le tout a commencé un peu en retard (problèmes à la balance de son), mais nos artistes préférés étaient en forme!
Était-ce le fait d’être loin des grands médias de la grande ville? Peut-être. Mais Bégin, un sourire satisfait en sortant de la scène, c’était cool à voir. Il avait raison : l’interprétation était juste, le regard vers la foule était perçant, les chansons des Magiciens étaient toujours excellentes. Faut dire qu’il était un match parfait pour celui qu’il précédait au programme de la soirée (son guitariste…). Si Claude peut continuer comme ça et prendre son pied (comme il le fait quand il joue avec Alaclair ou quand il est choriste de Karim avec sa soeur) chaque fois qu’il monte sur scène, on risque d’avoir de belles surprises plus tôt que tard.
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