15. Canailles – Ronds-points

Deuxième gros album du groupe montréalais, Ronds-points est un album folk incroyablement divertissant et entraînant. Les membres du collectif proposent ici un album où tout le monde a mis l’épaule à la roue. L’offre est donc extrêmement variée, mais elle demeure à l’intérieur d’un univers commun que les membres du groupe partagent avec nous, fans comblés. Y’a de l’instrument! Y’a de la voix! Y’a du rythme!
Frisson : Fromage. Près de 11 minutes de pur bonheur et de bluegrass progressif. Attention, il fait chaud après ces 11 minutes.
(Grosse boîte)

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14. Lisa LeBlanc – Highways, Heartaches and Time Well-Wasted

Si on avait besoin d’une preuve du grand talent de la jeune femme de Rosaireville, la vlà. Chantant ici dans la langue de Johnny Cash, LeBlanc joue un folk-trash qui décape et décoiffe (You Look Like Trouble…), mais qui assure grave. Les influences américaines sont très fortes; LeBlanc est allée à la bonne école et des morceaux classiques comme The Waiting List ou instrumentaux comme la pièce-titre devraient lui ouvrir de nombreuses portes chez les anglophones.
Frisson : Race Track. C’est amer puissance mille. Puis ça finit par exploser. Et on est là, à exploser avec Lisa. Quelque chose me dit que cet effet était souhaité…
(Bonsound)

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13. Metronomy – Love Letters

J’ai découvert le quatrième album du groupe anglais un peu sur le tard, mais je dois admettre que celui-ci a tout pour plaire. C’est très atmosphérique et ça explose à la chanson titre, qui dégouline de sauce Bowie.
Frisson : La très étrange Boy Racers, avec ses synthés et ses cymbales. Un des moments musicaux les plus ludiques que j’ai entendus cette année.
(Because)

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12. Sharon Van Etten – Are We There

Ça commence avec une chanson qui s’intitule Afraid of Nothing. Aucun doute, l’auteure-compositrice-interprète de Brooklyn a décidé de prendre le taureau par les cornes. Are We There, c’est de l’indie folk d’urgence, des mots qui expriment autant le désarroi qu’ils ne le soulagent. De belles chansons, aux mélodies solides. Surtout, la voix magnifique de Van Etten.
Frisson : Your Love is Killing Me. Portrait d’une relation amour/haine empoisonnée. Chanson lourde et enveloppée d’une tension palpable. On a envie de dire aux Lana Del Rey de ce monde de prendre des notes et d’observer une championne.
(Jagjaguwar)

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11. Alexandre Désilets – Fancy Ghetto

Sur Fancy Ghetto, Alexandre Désilets a opté pour une pop joyeuse et contagieuse, mais surtout efficace. Désilets sait écrire des paroles qui s’accrochent à merveille aux mélodies, et c’est ainsi qu’on chante, qu’on danse et qu’on s’amuse tout au long des dix pièces qui composent l’album.
Frisson : Renégat. Je ne sais pas pourquoi, mais cette chanson-là me rend tout simplement de bonne humeur. Peut-être parce qu’on y fabrique du bonheur à la chaîne…
(Indica)