40. Éric Goulet – Vol. 2
L’ancien leader de Possession Simple et du groupe culte Les Chiens, qu’on a aussi connu sous le nom de Monsieur Mono, a connu un certain succès avec Vol. 1, un album de country assumé qui cadre parfaitement avec la personnalité authentique de Goulet. Vol. 2, c’est tout simplement la suite de cet album, livré avec la même sincérité.
Frisson : Qu’est-ce que ça donne? Une chanson enjouée, un country pur, comme les vrais l’aiment.
(L-A be)
[youtube http://youtu.be/5Lyhd17Im2o]
***
39. Beck – Morning Phase
On a tous capoté sur Sea Change, un album rapidement devenu un classique des peines d’amour. On a beau aimer notre Beck Hansen jovial et dansant, le gars est capable de nous émouvoir seul avec sa guitare.
On a beaucoup dit que Morning Phase était la suite logique de Sea Change. C’est vrai, mais pas tout à fait. Le premier était triste, écrit par un gars qui venait de perdre ce qu’il avait de plus précieux à ses yeux. Le deuxième, de son côté, est plus contemplatif, plus porteur d’espoir et de lumière.
Non, ce n’est pas un disque de party. Et c’est très bien ainsi.
Frisson : Turn Away. On dirait du Simon & Garfunkel.
(Fonograf/Capitol)
[youtube http://youtu.be/_6Zp84XH6Eo]
***
38. Fire/Works – Shenanigans
David Lagacé et Jonathan Peters n’ont pas raté leur coup : les critiques sont unanimes à propos de Shenanigans et je suis probablement le plus critique à leur endroit. Ça vous donne une idée de ce que pensent les autres!
Comme je l’indiquais dans ma critique cet automne, Shenanigans ne réinvente pas la roue, oh non, loin de là. Cependant, la folk-pop endisquée par Lagacé et Peters est excellente. Même si on reconnaît les diverses influences (Nick Drake et Patrick Watson, entre autres), on ne peut qu’admirer l’excellent travail des membres du groupe et de leurs collaborateurs. Il y a chez Fire/Works cet air authentique et accessible, mais il y a également un côté grandiose dans ces chansons qui chevauchent l’infiniment personnel et l’immensément universel.
Frisson : Elephants. Pour la douceur des couplets et l’intensité du refrain.
(Coyote Records)
[youtube http://youtu.be/7S6oFa_ax-Q]
***
37. Monogrenade – Composite
La nouvelle proposition de Jean-Michel Pigeon et ses comparses est comme un clair de lune dans la noirceur. Composite est un excellent album de pop atmosphérique qui passe avec aisance d’une orchestrale (et magnifique) Composite à la très électropop Cercles et pentagones, menée par des claviers omniprésents. C’est bon, ça plane tout en laissant aux plus excités d’entre nous l’occasion de taper du pied.
Frisson : Labyrinthe. Bref, mais intense. (Trop) Courte apparition de Marie-Pierre Arthur.
(Bonsound)
[youtube http://youtu.be/uYzMY5yBeX8]
***
36. Alejandra Ribera – La Boca
La jeune Montréalaise (originaire de Toronto) est souvent comparée à Lhasa De Sela, avec qui il lui arrive de partager une voix chaude et sensuelle, au registre unique. La Boca, c’est un torrent d’émotions chantées en anglais, en français et en espagnol.
Les amateurs de folk pop 100 % pure seront servis ici.
Frissons : Goodnight Persephone. Sublime. Ribera y donne tout ce qu’elle a. Et I Want. Oh, oui, I Want. C’est comme ça qu’on dit frisson en anglais.
(Pheromone Recordings)
[youtube http://youtu.be/zrp4kv1m3r0]
