50. Stars – No One is Lost
Voilà un album qui aurait probablement bénéficié de quelques écoutes de plus pour grimper de quelques positions dans mon palmarès. Il est très difficile de coller des étiquettes à la pop dansante du groupe montréalais dirigé par Amy Millan et Torquil Campbell. Mais bon an, mal an, le groupe se faufile à travers les tendances et ses albums ne semblent jamais dépassés.
On appréciera notamment l’énergie indie de From the Night, le rock léger de This is the Last Time et la douceur de Campbell dans A Stranger.
Frisson : la pièce titre, No One is Lost. Un bijou d’électropop.
(Get Paid Records)
[youtube http://youtu.be/1C5I5kHrNqg]
***
49. Rich Aucoin – Ephemeral
Ce que Rich Aucoin propose avec Ephemeral, ce n’est pas tant un album qu’une immersion dans son univers déjanté. Une invitation à assister à ses spectacles encore plus fous. Tout ça en se fondant sur l’histoire du Petit prince pour bâtir sa trame narrative.
De la pop indé ultra nerveuse et colorée qui parvient à nous faire avaler toutes les histoires abracadabrantes qu’Aucoin daigne nous lancer.
Frisson : Want to Believe. On a envie de croire, nous aussi.
(Bonsound)
[youtube http://youtu.be/eK62N92eRY4]
***
48. David Giguère – Casablanca
Eh que le temps est passé vite depuis qu’Ariane Moffatt nous a présenté David Giguère. Celui-ci nous a présenté au début de l’année son deuxième album, Casablanca, qui confirme sa place chez les auteurs-compositeurs-interprètes québécois de talent. Album aux ambiances froides et minimalistes, album de grande peine d’amour, écrit en toute urgence, pour faire sortir le méchant sans perdre les pédales.
Un album à écouter attentivement.
Frisson : Albert Prévost. Le genre de chanson qui vous donne envie de prendre l’auteur dans vos bras.
(Audiogram)
[youtube http://youtu.be/z6t35yrB6dg]
***
47. Lana Del Rey – Ultraviolence
On s’en doutait un peu quand on a entendu Born To Die, mais Lana Del Rey n’est pas que de la hype. Elle a du talent.
Ultraviolence, c’est un album sombre et vaporeux, aux ambiances lourdes et enfumées. On se croirait dans un épisode de Twin Peaks. À écouter, un verre à la main, bien écrasé dans son meilleur fauteuil.
Frisson : Shades of Cool. Dans toute cette noirceur, un peu de lumière fait du bien.
(Interscope)
[youtube http://youtu.be/rJABBmAMXnY]
***
46. Fanny Bloom – Pan
L’ancienne Patère rose a une sensibilité pop hors du commun. Qui d’autre aurait pu nous offrir, cet été, cette bombe qu’était Piscine, une chanson si joyeuse et ensoleillée que l’été a fini par se pointer!
Pan n’est pas parfait, mais les bons moments sont vraiment solides. Que ce soit la très « Original AU COTON » Danse et ses airs fluo sortis tout droit des années 1980 ou la toute douce Sammy Sammy, on sent la jeune femme en parfait contrôle de son écriture.
Frisson : Blanc. Quelle façon grandiose d’ouvrir un album.
(Grosse boîte)
[youtube http://youtu.be/vaedFAklOvU]