35. Charles Bradley – Victim of Love
C’est une folle histoire que celle de Charles Bradley. Il a fait paraître cette année son deuxième album à 65 ans. Et quel album! Soul jusqu’à la moelle, Bradley chante sur Victim of Love les brûlures de l’amour avec un aplomb incroyable.
De la belle musique, vous comprendrez. Parfait pour un souper aux chandelles.
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34. Bombino – Nomad
J’ai vu Bombino il y a quelques années au Festival d’été. Son jeu de guitare m’avait vraiment impressionné. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que je me suis lancé sur Nomad, le plus récent album de celui qu’on surnomme le Jimmy Hendrix touareg.
La musique de Bombino mélange allègrement le blues, le rock et la musique traditionnelle touareg. Pour Nomad, il est allé chercher un spécialiste du blues-rock en la personne de Dan Auerbach (The Black Keys), dont la réalisation sobre met en valeur tout le talent de l’artiste. Mariage réussi entre le world et Nashville!
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34. Avec pas d’casque – Dommage que tu sois pris (EP)
Stéphane Lafleur et sa bande avaient encore quelques jolies pièces à écouler, mais on sentait qu’elles n’avaient pas leur place sur Astronomie (vous savez, mon numéro 1 de l’année dernière?). Ces pièces ont été lancées sur le très beau EP Dommage que tu sois pris.
Bon. Ce n’est pas la perfection exploratoire atteinte par Astronomie, mais il y a quand même de très belles pièces de country-folk sur cet album de près de 30 minutes. Pour ceux qui ont besoin de douceur et de chaleur.
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32. Cage the Elephant – Melophobia
Comment résumer Melophobia en quelques mots? The Beatles meet the Pixies, mettons? Matthew Shultz et sa bande de rockers cool du Kentucky se sont un peu calmés (mais là, vraiment juste un peu) et le résultat est un album fort solide. C’est riche en textures de toutes sortes, les riffs sont accrocheurs, les refrains sont énergiques et au total, c’est aussi coloré qu’un trip d’acide.
Du vrai bon rock à écouter dans le piton.
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31. El Motor – Le monstre
El Motor avait embrasé la scène montréalaise il y a quelques années et on attendait cet album avec une certaine impatience. Paraît que l’accouchement a été difficile. Pourtant!
Le monstre est un album indie rock solide qui rappelle un peu Malajube dans sa musique, quoiqu’il faut avouer que Pierre-Alexandre Bouchard, le chanteur d’El Motor, écrit des paroles beaucoup plus intéressantes. Musicalement parlant, c’est accrocheur, ça riffe, ça raffe, ça tape, y’a quelques bons solos, on ne s’ennuie pas. Avec le monstre, une instrumentale de six minutes, kicke vraiment des culs (oui, madame!). Et la deuxième partie qui suit cette pièce est toute en pop un brin psychédélique.
Prenez le temps de vous arrêter pour écouter l’album, ça en vaut la peine.
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