Kathleen Edwards : Il était temps!
[caption id="attachment_58395" align="alignleft" width="300"] Kathleen Edwards – Photo : Renaud Philippe/FEQ[/caption]
Je ne connais Kathleen Edwards que depuis la sortie de son excellent album Voyageur l’hiver dernier. Mais depuis, je suis un grand fan. D’ailleurs, je voulais beaucoup la voir à Bonnaroo, mais les conflits d’horaire, vous savez… Heureusement, elle venait aussi au Festival d’été. Malgré mes craintes, son folk-rock s’est très bien imposé sur les Plaines et les milliers de personnes présentes écoutaient attentivement les chansons d’Edwards, et ce, dès le début, avec Empty Threat. Comme moi, ils ont été charmés par Chameleon-Comedian et son côté atmosphérique, même s’il manquait Justin Vernon (monsieur Bon Iver) pour faire les choeurs. La prestation comptait surtout des pièces du dernier album, mais Edwards est aussi remontée dans le temps, présentant quelques pièces de ses albums précédents.
Malheureusement, le temps passe vite et Change the Sheets, la chanson la plus connue de Voyageur, fait danser le parterre et lever 3-4 personnes de leurs $(*@)(*& de chaises. Excellente prestation!
Suzanne Vega : Mauvaise scène!
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Suzanne Vega – Photo : Renaud Philippe/FEQ[/caption]
Pour les chanceux qui ont eu l’occasion de voir l’auteure-compositrice-interprète à partir du
pit (devant la scène), Suzanne Vega a donné une excellente prestation. Ça semblait toutefois dormir au gaz du côté des chaises (SURPRIS!). Faut dire que le public de Québec ne semblait connaître que deux pièces de Vega : les deux dernières à être jouées. Pourtant, les fans, eux, ont été servis :
Frank & Ava, Caramel, In Liverpool, Blood Makes Noise (ah, tiens, celle-là en a fait réagir deux ou trois). En fait, Vega, qui a plus de 20 ans de métier derrière le foulard, s’est servi de sa prestation pour faire connaître au public la richesse de son vaste répertoire.
Évidemment, dès les premières notes de
Luka, tout le monde s’est levé pour taper des mains en se disant : « Ah, c’est elle, ça! » Ben oui, c’est elle. Pis c’est elle aussi qui nous a fait danser sur
Tom’s Diner (dou dou dou, dou, dou, dou dou, dou) pour terminer la prestation.
Probablement qu’en salle, entre fans de Vega, on aurait eu plus de plaisir. Mais bon. On n’a pas toujours la chance de voir une telle légende (oui, une légende!) à Québec, on ne se plaindra pas.
Sarah McLachlan : En toute intimité… avec mes 50 000 spectateurs!
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Sarah McLachlan – Photo : Renaud Philippe/FEQ[/caption]
Aucun besoin de vous expliquer l’accueil réservé à la vedette de la soirée! Sarah McLachlan a renoué avec ses fans de Québec sous un feu nourri d’applaudissements. C’est qu’on l’aime, Sarah, à Québec. Et elle mûrit bien, Sarah. Si elle ne mangeait pas la scène d’une manière aussi assurée, on aurait du mal à croire qu’elle a plus de 20 ans de métier!
McLachlan a su bien doser les pièces de son dernier album,
Laws of Illusion (dont la très jolie
Loving You is Easy, une des chansons les plus joyeuses du répertoire de l’artiste), dans un ensemble qui rassemblait quelques-unes de ses plus belles chansons. L’album
Surfacing a été particulièrement bien représenté, avec
Building a Mystery,
Sweet Surrender,
Adia et
Angel.
Les plus beaux moments venaient quand même de
Fumbling Towards Ecstasy (quel titre d’album génial, quand même).
Fear a su donner la chair de poule à tout le monde en même temps.
Possession nous a achevés.
Au rappel,
Angel et surtout
Ice Cream, nous ont littéralement fait fondre sur place.
Hier soir, Sarah McLachlan a montré une fois de plus que l’émotion donnait un meilleur show que tous les rayons laser du monde. C’était beau, voir le monde quitter tranquillement les Plaines avec un gros sourire d’étampé dans la face.]]>