Charrue (+ Albatros) – Le Pantoum, 10 novembre 2017

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Albatros [caption id="attachment_51685" align="alignright" width="300"] Albatros – Photo : Gabriel Potvin-Caissy[/caption] Albatros nous a d’abord garoché son set dans la face. Pas beaucoup de sursis avec leur punk rock énergique et saccadé. Des rythmes changeants, mais presque toujours en accéléré, soutenaient les cris pressants du chanteur. On avait droit au traditionnel trio batterie-guitare-basse, auxquels trois cuivres venaient ajouter des notes mélodiques ou joyeuses. Six musiciens gonflés à bloc (et en chemise, de surcroit) qui se sont donnés autant aux instruments qu’en discutant avec le public comme si on était dans leur salon – rien de plus casual.

Charrue

[caption id="attachment_51690" align="alignleft" width="300"] Charrue – Photo : Gabriel Potvin-Caissy[/caption] Charrue a ensuite installé son ambiance, sensiblement différente de la première. Avec la moitié moins d’effectifs (retour au trio traditionnel avec un extra clavier manié par le percussionniste), le groupe a fait planer son langoureux mal-être musical. Beaucoup plus mélodique que le groupe précédent – et cela tient sûrement beaucoup du fait que la voix agile du chanteur était étonnamment puissante et claire à la fois – Charrue jouait avec la lenteur, combinant la brillance des aiguës et le vrombissement des graves. Du bon rock stoner qui sort assez des standards établis pour capter l’intérêt. Ils ont joué l’intégrale de leur tout nouvel album, composé de pièces entremêlant l’anglais et le français pour nous rappeler nos pires break-ups et autres tourments. [gallery link="file" td_select_gallery_slide="slide" ids="51683,51684,51685,51686,51687,51688,51689,51690,51691,51692,51693"]]]>

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