[SPECTACLE] LIGUE ROCK VI – Francis Faubert, Floating Widget, Pagliaro et Prieur & Landry, Le Cercle, 4 mars 2017

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Ligue Rock s’est terminée en beauté samedi soir dernier au Cercle. Comme toujours, on proposait aux rockeurs québécois un menu varié (et fort épicé) : Francis FaubertFloating WidgetPrieur & Landry et la légende Michel Pagliaro. [caption id="attachment_37439" align="alignright" width="200"] Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin[/caption] On a eu peur en début de soirée : les fans n’étaient pas tous arrivés lorsque Francis Faubert est monté sur scène avec Mat Vezio. Tant pis pour eux, parce que Faubert a livré, comme d’habitude, une prestation solide, qui a fait tourner plusieurs têtes. Dès les premières notes de Volcan, mes voisins de party, qui ne connaissaient pas Faubert, m’ont lancé deux beaux gros pouces en l’air. Faut dire que le folk rock lourd et bluesé de Faubert est aussi efficace sur scène que sur disque. Pendant que Vezio tapait avec sa rage des grands jours sur son drum, Faubert se lâchait lousse sur sa guitare. On oubliait très rapidement qu’ils n’étaient que deux sur scène tellement ils enveloppaient le Cercle avec leur musique! Faubert m’a fait plaisir en jouant Moman, une chanson qui me fait brailler à tout coup, mais aussi Le courage est mort hier et Maniwaki, deux gros rocks bien sales qui ont décroché quelques mâchoires et fait tomber quelques dentiers! Seul défaut : c’était trop court. Mais c’est toujours trop court avec Faubert. Bon signe. [caption id="attachment_37450" align="alignleft" width="300"] Floating Widget – Photo : Jacques Boivin[/caption] La soirée s’est poursuivie avec Floating Widget, le projet stoner de Vincent Peake, Alex Leclerc, Stéphane Vigeant et Matt Demon, qui effectuait un retour après une longue absence (l’album précédent du groupe datait de 2003). C’était prévisible, ces vieux routiers du rock étaient en feu. Et ils étaient bien heureux de présenter les pièces de leur nouveau EP intitulé The Sounds of Earth. Une tonne de dynamite portée par des riffs accrocheurs et un groove entraînant qui a rapidement lancé les plus jeunes fans de la salle dans un sympathique festival de hochage de tête. La chanson Rock & Roll Jubilee était particulièrement efficace, comme l’était la vieille Pit de sable, qui a été accueillie avec enthousiasme! [caption id="attachment_37467" align="alignright" width="300"] Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin[/caption] Lorsque Michel Pagliaro est monté sur scène, la moyenne d’âge à l’avant de la scène a mystérieusement grimpé de quelques années… Rarement vu autant de baby-boomers dans la petite salle de la rue Saint-Joseph! Et pour cause, Pag était là pour jouer ses classiques, et Dieu sait combien ils sont nombreux : LouiseL’espionHérosTi-BidonÉmeute dans la prisonJ’entends frapperDangereuxLes bombesFou de toi, name it, ils y étaient tous, et plus encore. Entouré de musiciens chevronnés, Pagliaro était dans une forme surprenante pour un homme qui roule sa bosse depuis près de 50 ans! Devant lui, la foule se déchaînait, dansait, chantait toutes les chansons à l’unisson (parce que bien sûr, on les connaît toutes par coeur). À l’arrière, certains dansaient le rock & roll comme s’il n’y avait pas de lendemain. Passage particulièrement réussi! [caption id="attachment_37494" align="alignleft" width="300"] Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin[/caption] Enfin, on nous avait réservé un petit after-hours pas piqué des vers avec des habitués de la Ligue Rock, soit les toujours excellents Prieur & Landry. Le duo, qui fait dans le gros stoner pesant, y a mis toute la gomme. Vraiment. Pendant que Gabriel Prieur caressait le manche de sa guitare tout en chantant avec l’énergie qu’on lui connaît, Eliot Landry martyrisait sa batterie à un point tel que le bass drum était incapable de demeurer en place. Il a fallu l’aide d’un spectateur bienveillant pour le tenir! Bien sûr, on a trippé sur Their Minds are Made Up et autres morceaux du duo, qui nous a même servi une nouvelle chanson (un gros jam solide). Une valeur de plus en plus sûre dans notre paysage québécois. C’est ainsi que la Ligue Rock a pris fin : dans un mur sonore qui résonne encore dans mes oreilles 72 heures plus tard. À Québec, on a eu trois soirées mémorables et on se doit de féliciter le travail de Seb Collin, qui a organisé le tout de main de maître, comme d’habitude. Réussir à mélanger les genres et à rendre le tout intéressant, tant pour les fans que pour les néophytes, n’est pas une mince affaire. L’événement est devenu un incontournable de notre scène musicale et on souhaite encore plein d’autres éditions. Et on est déjà prêts pour l’an prochain!   [gallery type="rectangular" td_select_gallery_slide="slide" ids="37434,37435,37436,37437,37438,37439,37440,37441,37442,37443,37444,37445,37446,37447,37448,37449,37450,37451,37452,37453,37454,37455,37456,37457,37458,37459,37460,37461,37462,37463,37464,37465,37466,37467,37468,37469,37470,37471,37472,37473,37474,37475,37476,37477,37478,37479,37480,37481,37482,37483,37484,37485,37486,37487,37488,37489,37490,37491,37492,37493,37494"]]]>

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