Festival d'été de Québec – Compte rendu, 5 juillet 2012

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tougher la run, comme on dit. Je pense que ça m’aurait pris des deck shoes. Vous comprendrez que j’ai passé une excellente soirée en agréable compagnie et que je pouvais difficilement trouver mieux pour ouvrir le Festival d’été de Québec que ces trois artistes/groupes. Bon. Allons-y, je suis exténué. Et mes pieds me tuent. 😉 Commençons par un petit compte-rendu :

Marième : la reine d’en bas de la côte

[caption id="attachment_58343" align="alignleft" width="200"] Marième – Photo : Renaud Philippe/FEQ[/caption] Dix-huit heures pile. Nous n’étions encore que quelques centaines, quelques gouttes de pluie tombaient même si nos bons amis météorologues nous avaient annoncé du beau temps. Le band de Marième entre, la plupart des membres porte un t-shirt jaune. On reconnaît ses bons vieux potes du collectif CEA. Puis c’est au tour de Marième elle-même d’entrer sur scène. L’artiste à qui vient l’honneur d’ouvrir le bal du 45e Festival d’été porte une jolie robe couleur blé qui épouse la forme de son ventre bien rond. Elle nous explique qu’elle est venue avec ses jumeaux aujourd’hui. C’est accompagnée de six musiciens et choristes qu’elle chante sa relecture très classique de Laisse tomber les filles. Puis, miracle : alors qu’elle commence à chanter le refrain de Le soleil emmène au soleil, ce classique de Jean-Pierre Ferland, Galarneau lui-même ose se pointer, comme par magie. Le Festival n’est pas commencé depuis 30 minutes que déjà on a un moment mémorable à raconter! Pour la deuxième partie de sa prestation, Marième a laissé plus de place à ses amis et collaborateurs et les pièces reggae se sont succédées, faisant bouger la foule qui grossissait lentement mais sûrement. On va souhaiter à la future maman une belle fin de grossesse et beaucoup de soleil.

Sidi Touré : Mali Blues

[caption id="attachment_58344" align="alignright" width="300"] Sidi Touré – Photo : Renaud Philippe/FEQ[/caption] Après le reggae ensoleillé de Marième, le folk-blues envoûtant aux accents africains de Sidi Touré détonnait un peu et en a étonné plusieurs par sa qualité. Pendant une heure et demie, le Malien au sang royal nous a charmés malgré les problèmes qu’un de ses musiciens avait à garder son instrument traditionnel accordé. Je sais que certaines personnes ont trouvé la prestation trop longue ou mal placée (j’avoue qu’entre deux trucs très urbains, ça détonne un peu), mais de mon côté, j’avais envie de danser et les passages de transe de Touré étaient une belle occasion de le faire. Le Malien a été extrêmement généreux, prenant le temps de nous expliquer le sens de chacune des chansons qu’il a jouées. Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que les plus mythiques étaient celles qui avaient le thème le plus simple. Revenez nous voir, vous êtes le bienvenu.

Radio Radio : Y’avait plus de place dans mon Jaccuzzi.

[caption id="attachment_58345" align="alignleft" width="300"] Radio Radio – Photo : Renaud Philippe/FEQ[/caption] Pendant le spectacle de Sidi Touré, la scène Hydro-Québec s’est remplie petit à petit. Ce qui devait arriver arriva : l’enceinte était trop pleine et ça a débordé d’un peu partout. Tout ça pourquoi? Pour un trio de joyeux Acadiens qui rappent en chiac, Radio Radio. Passons outre les petits pépins techniques qui ont dérangé un peu tout le monde pendant le premiers tiers du spectacle et concentrons-nous sur ce que Radio Radio a fait de bon : leurs chansons s’apprennent rapidement, le beat, qu’il soit de tendance hip-hop ou disco, donne énormément le goût de danser jusqu’à ce que mort s’en suive. Les gars nous ont joué bon nombre de leurs pièces de leurs deux plus récents albums (Havre de grâce, beaucoup plus intéressant live, et Belmundo Regal, une vraie bombe!) en plus du grand classiques de Cliché Hot (Jaccuzzi). Nous dansions tant bien que mal (il semblerait qu’à certains endroits, on manquait de place). Et nous participions avec joie aux interactions du groupe avec le public. J’ai même pu chanter (vite dit, ça) un moment donné dans le micro… que ma blonde a reçu directement sur le front. La pauvre. Maintenant, elle sait ce que c’est que d’être proche de l’action. Quelques high five et 2 ou 3 ampoules plus tard, Radio Radio pouvait dire : mission accomplie.]]>

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